En octobre 2009, force est de constater que les espérances de certains sont tombées comme un château de carte balayé par une brise d'été. Entre les déclarations ministérielle, vite démentis par l'Élysée, les tollés de certains projets de lois, la pléthore de "têtes à claques" entourant de très près ou de loin le monarque (Lefèbvre, Morano, Copé...), le petit homme a perdu de son aura et a fortement chuté dans les sondages. Avoir deux ou trois conseillers aux sondages grassement payés par la république, ne change pas l'opinion du peuple.
Mais malgré cette popularité en baisse, il semble assez évident qu'en 2012 le monarque est destiné à sa propre succession. Pourquoi ?
Déjà une trentaine de pour cent d'électeurs de droite ne voteront jamais à gauche. Ensuite et surtout la faute en reviens à une gauche trop divisé dans son ensemble mais également au sein de son parti leader, le parti socialiste, dont les guerres de clans polluent les médias à longueur de temps. Sans doute aussi à une fameuse communication dont l'un des facteurs les plus affuté est devenu une marque de fabrique : l'"affirmation à la Sarkozy" dont la définition pourrait être celle-ci : Terme rendu célèbre par le monarque, qui à une question posée, répond avec une assurance déconcertante, par une affirmation qui n'est en fait qu'un mensonge (ou une contre-vérité) mais que tout le monde veut bien croire tellement il a l'air de connaître le sujet sur le bout des doigts. Sa campagne fut basée sur cette marque de fabrique.
En résumé, point d'opposition, point d'adversaire aux élections présidentiels de 2012.
Mais alors comment réussir à transformer l'inimaginable en possible ?
En allant chercher le plus grand adversaire de Sarkozy dans son propre camp. Il paraît évident que le seul qui puisse rendre à des millions de français le sourire soit Dominique de Villepin. Il pourrait contenté tous les déçus de droite qui n'oseraient pas voter à gauche de peur de voir resurgir cette chose horrible qu'est le communisme. On peut faire confiance à certains électeurs de gauche qui se serreraient les coudes pour barrer la route aux maux de leur cinq dernières années, comme ils l'ont déjà fait en 2002 en votant Jacques Chirac face à Jean Marie Le Pen. On peut d'ailleurs se demander si les électeurs de droite auraient eu le même réflexe si Lionel Jospin s'était retrouvé dans la même situation. Pas sur.
Faut-il dès à présent soutenir De Villepin dans le combat qui l'attend ? Il est peut être encore trop tôt mais une chose inimaginable va peut-être se produire : je serai prêt à voter à droite dès le premier tour pour avoir une chance de voir le monarque avaler ses talonnettes de rage d'être battu par son pire ennemi.
Mais d'ici là tellement de choses peuvent arriver. Les pires comme les pires. EN attendant mobilisons nous pour mettre en marche le "tout sauf sarkozy" en 2012.