dimanche 25 octobre 2009

Comment rendre possible le "tout sauf sarkozy" en 2012 ?

Un soir de mai 2007 nous avons subi le pire. Un gnome, orateur et communicateur d'exception, mais aux talents politique plus que douteux, surtout du point de vue d'un électeur épousant plus les idées de Léon Blum que celles du Maréchal Pétain, accédait au pouvoir. Nous aurions au minimum cinq années de souffrance, en espérant que le double ne nous soit pas imposé par une population aveuglée par de belles promesses, qui n'étaient pas radieuses pour tout le monde. De grosses incohérences et dysfonctionnement pointaient déjà dans son programme mais une majorité avait voulu tester cette soi-disant rupture : le retour de la monarchie.

En octobre 2009, force est de constater que les espérances de certains sont tombées comme un château de carte balayé par une brise d'été. Entre les déclarations ministérielle, vite démentis par l'Élysée, les tollés de certains projets de lois, la pléthore de "têtes à claques" entourant de très près ou de loin le monarque (Lefèbvre, Morano, Copé...), le petit homme a perdu de son aura et a fortement chuté dans les sondages. Avoir deux ou trois conseillers aux sondages grassement payés par la république, ne change pas l'opinion du peuple.

Mais malgré cette popularité en baisse, il semble assez évident qu'en 2012 le monarque est destiné à sa propre succession. Pourquoi ?

Déjà une trentaine de pour cent d'électeurs de droite ne voteront jamais à gauche. Ensuite et surtout la faute en reviens à une gauche trop divisé dans son ensemble mais également au sein de son parti leader, le parti socialiste, dont les guerres de clans polluent les médias à longueur de temps. Sans doute aussi à une fameuse communication dont l'un des facteurs les plus affuté est devenu une marque de fabrique : l'"affirmation à la Sarkozy" dont la définition pourrait être celle-ci : Terme rendu célèbre par le monarque, qui à une question posée, répond avec une assurance déconcertante, par une affirmation qui n'est en fait qu'un mensonge (ou une contre-vérité) mais que tout le monde veut bien croire tellement il a l'air de connaître le sujet sur le bout des doigts. Sa campagne fut basée sur cette marque de fabrique.

En résumé, point d'opposition, point d'adversaire aux élections présidentiels de 2012.

Mais alors comment réussir à transformer l'inimaginable en possible ?

En allant chercher le plus grand adversaire de Sarkozy dans son propre camp. Il paraît évident que le seul qui puisse rendre à des millions de français le sourire soit Dominique de Villepin. Il pourrait contenté tous les déçus de droite qui n'oseraient pas voter à gauche de peur de voir resurgir cette chose horrible qu'est le communisme. On peut faire confiance à certains électeurs de gauche qui se serreraient les coudes pour barrer la route aux maux de leur cinq dernières années, comme ils l'ont déjà fait en 2002 en votant Jacques Chirac face à Jean Marie Le Pen. On peut d'ailleurs se demander si les électeurs de droite auraient eu le même réflexe si Lionel Jospin s'était retrouvé dans la même situation. Pas sur.

Faut-il dès à présent soutenir De Villepin dans le combat qui l'attend ? Il est peut être encore trop tôt mais une chose inimaginable va peut-être se produire : je serai prêt à voter à droite dès le premier tour pour avoir une chance de voir le monarque avaler ses talonnettes de rage d'être battu par son pire ennemi.

Mais d'ici là tellement de choses peuvent arriver. Les pires comme les pires. EN attendant mobilisons nous pour mettre en marche le "tout sauf sarkozy" en 2012.


jeudi 15 octobre 2009

Les restaurateurs à l'amende ?

Le secrétaire d'état au commerce, Hervé Novelli a reçu les restaurateurs pour leur taper sur les doigts car ils n'auraient pas respecté leurs engagements suite à la baisse de TVA de 19,6% à 5,5% depuis juillet. (Voir l'article de La Tribune) Finalement on se demande si cette convocation n'est pas uniquement justifiée pour montrer aux électeurs que le gouvernement a le pouvoir face à la corporation qui a réussit à gagner 14 points de TVA.
Mais en fait Novelli n'a aucun pouvoir, si ce n'est celui de taper sur la table pour faire du bruit. Au final les restaurateurs feront ce qu'ils veulent. Point de baisse des prix, point d'embauches, point d'augmentation de salaires, juste un peu plus d'investissement et d'argent dans leur poche. Et ce constat ne gênera pas le gouvernement et "son monarque" car, ne soyons pas dupe, cet baisse offerte aux restaurateurs était juste un cadeau pour ceux qui ont contribué à son élection en mai 2007. Qui seront les suivants : Les paysans, les patrons de l'éditions, les Jean-Marie Bigard ?

dimanche 11 octobre 2009

Obama prix Nobel de la Guerre... euh de la Paix

Décidément la semaine est riche en conneries. Donner le prix Nobel de la Paix à Barak Obama, c'est comme le donner à Kim Jong-il, parce qu'il a libéré deux journalistes américaines détenues en Corée du Nord. Bref c'est n'importe quoi. En dehors du fait que Barak Obama ne soit pas aux affaires depuis assez longtemps pour justifier cette distinction, on peut se demander pourquoi distinguer d'un prix Nobel de la Paix un président qui prévoit d'envoyer jusqu'à 10000 hommes supplémentaires en Afghanistan. A lire sur le site de 20 minutes les différentes réactions à travers le monde. Je ne retiendrai que celle d'un journaliste du Time Magazine : "No Peace, No prize".

Le dauphin prend du grade

"Le Monarque" place son fils Jean à la tête du plus grand centre d'affaire d'Europe, La Défense. En effet Jean Sarkozy va prendre la tête de l'Epad (Etablissement public d'aménagement de La Défense) (c'est à lire sur le site de 20 minutes). Le dauphin de 23 ans (pas vraiment dauphin puisque ce n'est que le second fils de Sarkozy, mais le premier étant producteur de rap il n'y a vraiment rien à en tirer), qui n'est qu'en deuxième année de droit, va obtenir cette place grâce à la démission du vice-président de l'Epad. C'est beau d'être ainsi dévoué au monarque. "Le Monarque" pense peut-être déjà à sa succession de 2017 à la manière d'un Poutine plaçant Medvedev. La France ressemble de plus en plus à une monarchie, à un état aux manières népotiques. Attention "Le Monarque" en d'autres temps des têtes sont tombés.

L'incroyable histoire de Ounoussou Guissé

Pour débuter ce blog voilà l'incroyable histoire de Ounoussou Guissé à qui le ministère de la justice veut retirer sa double nationalité sous le prétexte que son père n'aurait pas obtenu la nationalité Française dans les règles. (c'est à lire sur le site de Paris Normandie). On pourrait juste se dire qu'il s'agit d'une nouvelle démonstration de la politique de l'immigration menée par Eric Besson, "le fourbe", les 26 000 reconduites à la frontières demandées par "Le Monarque" devraient être atteintes par le caporal Besson, le doigt sur la couture du pantalon, mais cette histoire tire son incroyabilité et démontre la situation dans laquelle se trouve le pays mené par "Le Monarque", dans le fait que Ounoussou Guissé sert la France en Afghanistan après l'avoir déjà fait au Tchad. En effet Guissé est un soldat de la France qui a su bien se servir de lui avant de le jeter.